Major de Paris 2024

carlos Florès s'impose en individuel,
Bologne tigers au sommet en équipe

Où suivre les moments chaud ?
Où ça se passe ?

Avec cette 2e édition, le Major de Paris concurrence déjà les plus importants tournois de football de table en Europe. Avec 193 inscrits à Paris, seul le tournoi Major de Frameries-Mons fait mieux en terme de popularité. Et question rang des joueurs, il y a déjà du très lourd : les 3 premiers du classement international FISTF seront présents.

Rendez-vous tout ce week-end sur les réseaux sociaux de la Fédération française de football de table sport pour suivre à chaud l’évènement (voir ci-dessous), et sur la page dédiée sur le site 3fts.fr pour des classements, quelques portraits et interviews des personnes qui rendent Paris si magique… même au football de table !

193
INSCRITS

47
tables

6
CATÉGORIES

Scores et classements de
la phase de poule en temps réel
Open / Féminines / Vétérans / Jeunes
Programme

Samedi 3 février à partir de 8h30 :

Tournois individuels en catégories Open / Féminines / Vétérans / U20 / U16 / U12

Phase de poule : 24 poules de 4 joueurs + Barrage + puis matches en élimination directe jusqu’en finale.

Tournoi complémentaire en Open et Vétérans

Interview. Axel Modeste : le "papa" des bénévoles du FTC Issy-les-Moulineaux

Il promène sa bonhomie et son adresse sur les tapis depuis plus de 20 ans. Mais aussi dans l’organisation de l’ex-Grand Prix d’Issy-les-Moulineaux, désormais devenu Major de Paris. Il est une cheville ouvrière incontournable de toute l’organisation. Tout cela lui vaut une reconnaissance appuyée de la communauté internationale du football de table sport. Rencontre dans les coulisses du Major de Paris avec un « papa » à la tête de la famille des bénévoles du FTC Issy-les-Moulineaux

Dimanche 4 février à partir de 8h30 : 

Tournoi par équipe :

Phase de poule : 9 poules de 4 équipes (18 équipes qualifiées) + barrage + matches en élimination directe jusqu’en finale

Tournoi complémentaire

Le film du tournoi Open :
la phase de poule

6 tours ont été nécessaires pour disputer tous les matches de la phase de poule en Open.

Si les 3 premiers mondiaux, Flores, Dheur et Bari se qualifient sans encombre (Florès ne disputant que 2 matches), de (grosses) surprises émaillent toutefois cette première phase, comme d’autres faits marquants :

– l’élimination de Sebastien Scheen en Poule 4, dépassé à la différence de but par le Portugais Sergio Loureiro, dans un groupe où les 3 premiers finissent à 6 pts;

– une Poule 8 très serrée qui voit le Belge Maxime Rairoux se qualifier au dépend de l’anglais Short pour un petit but à la différence de but

– en Poule 10, le belge Ludovic Ponthieux tire profit de la contre-performance du n°1 français Raphaël Pommier, défait et éliminé, par le Belge Jean Grosdent 2-4 (Maurizio Lepri est le 2e qualifié);

– en Poule 20, l’anglais Lampitt devient un centre d’intérêt après sa victoire 2-1 contre Rémi Soret qui lui permet de se qualifier;

– en Poule 21, le Norvégien Ellefsen est à suivre, sa victoire contre Ricardo José est une surprise et lui permet de se qualifier;

– la Poule 23 était très animé autour des performances de Josef Borg Bonaci contre le joueur de l’Atlas Nikolaidis, et contre le Belge Sabetta, qui lui permettent de se qualifier, avec le Français Fayçal Rouis

– et en Poule 24, le favori Josef Camilleri (Malte) passe au travers avec deux défaites et un match nul.

Côté Français : Rémi Lours, Fayçal Rouis (Caen), Theo Modeste, Axel Donval, Emmanuel Gorgette, Jean-Marie Amberny (Issy-les-Moulineaux), David Leroy (Puylaurens) sont qualifiés.

C’est fini pour Cédric Pandolfi, Mickaël Blanc, Cyril Bolusset, Cyprien Bonnet (Saint-Symphorien-sur-Coise), le jeune Paul Offmann, Thomas Ponté (Combourg), Axel Modeste, Irène Rivière, David Zaki (Issy-les-Moulineaux), Raphaël Pommier, Romain Lafontaine, Nicolas Lefebvre (Caen), Rémi Soret (Hennuyer, BEL), 

Axel, on vous a senti pleinement investi dans ce Major de Paris ?

On n’imaginait pas un tel engouement. On se disait qu’avec déjà 160 participants ce serait très bien. Là, on fait 193 inscrits, on ne s’y attendait pas. On est déjà le 2ème plus grand évènement en Europe en nombre de participants, derrière le Major de Frameries en Belgique. Frameries, c’est une grosse organisation, ils sont une trentaine de bénévoles.

Racontez-nous l’organisation d’un tel évènement ?

On compte sur une douzaine de personne à l’organisation. Les licenciés du club, et on se fait aider par nos familles. Les rôles sont répartis.

– Paul assure l’informatique qui fait du Major de Paris un tournoi pas comme les  autres : il a mis en place un logiciel qui permet à l’arbitre de ne plus manipuler les feuilles de matches en papier. Il a une tablette qui peut gérer 4 confrontations, soit un match par équipe, il peut indiquer les compositions d’équipes, les scores, et envoyer tout ça sur l’ordinateur qui gère instantanément les classements ;

– on a des personnes pour la buvette, j’en fait partie, c’est mon job, on m’appelle « Mister buvette » d’ailleurs ;- on doit aussi anticiper le nombre de tables disponibles. Cette année, nous avons 47 tables et leur socle ou tréteaux. C’est notre matériel au club, mais on a sollicité 2 tables au club du PUC et on a récupéré deux tables personnelles de joueurs qui ont aussi amené des paires de buts. Régulièrement, on fabrique de nouvelles tables et leur socle. Il faut s’assurer que tous les terrains soient bien équilibrés, les buts les mêmes partout ;

– il y a un gros travail de gestion sportive en fonction du nombre d’inscrits, avec un nombre de joueurs par poule, éventuellement une phase de barrage, puis les éliminations directes. Il faut aussi gérer l’arbitrage pour chaque table;

– l’installation des tables, socles, équipements, décoration avec les drapeaux des pays se fait en une seule journée car on récupère la salle (Palais omnisport Pierre-Desprès) le vendredi seulement. Notre matériel est stocké à Sartrouville, on fait les transferts avec un camion.

Vous recevez aussi le soutien d’anciens joueurs du club ?

Oui, car on est un peu comme une famille au FTC Issy-les-Moulineaux. Alors des anciens joueurs du club comme Emmanuel Gorgette ou Thomas Ponté, désormais licenciés en Italie ou en Bretagne, viennent toutefois nous aider. C’est ça notre état d’esprit. Mais c’est vrai que la famille ça compte dans notre club, notamment la mienne et celle d’Eric Naszalyi, puisqu’on retrouve à la tête du club désormais nos 2 fils, le mien Théo et Paul.

Quelle est votre ambition pour le Major de Paris ?

Peut-être devenir le Major le plus populaire et donc l’évènement annuel n°1 en Europe, mais nous n’en faisons pas un objectif.

De gauche à droite, Eric Naszalyi, Axel Modeste, Paul Naszalyi et Théo Modeste

Interview. Eric Naszaly, au début, il y a le créateur-constructeur !

Le tournoi Major de Paris, l’un des 5 Major au monde, l’équivalent des tournois du Grand chelem au tennis, n’a que 2 ans d’existence. Mais en réalité, il profite d’une histoire et d’une expérience de plus de 20 ans dans l’organisation de tournois et de rencontres dans le football de table.

L’expérience de Eric Naszaly et l’histoire du club d’Issy-les-Moulineaux. L’actuel président de la Fédération française de football de table a longtemps été un autre président, celui de ce club de la banlieue parisienne. Entrecoupée d’une longue période d’absence d’une dizaine d’années durant laquelle le club a continué d’exister, malgré la disgrâce du Subbuteo enseveli sous les FIFA et les PES, et les Championship manager des consoles et PC.

Rencontre avec celui par qui tout à commencé pour ce Major.

Eric, tout d’abord, en tant que président de la 3FTS, près de 200 joueurs inscrits avec le top niveau mondial, que représente cet évènement pour le football de table français ?

C’est l’opportunité de faire venir en France des joueurs du plus haut niveau, qui ne se déplacent que sur des gros tournois comme les Major de Frameries, ou bien en Italie, ou comme les Ligues des championnats, ou les Coupe du monde, les championnats d’Europe avec leur pays. Des joueurs comme Colangelo, Cicarelli, Bari… ça fait des années qu’on ne les a pas vus en France.

C’est l’occasion aussi de développer des contacts dans les médias car nous pouvons ainsi mieux faire connaître le football de table.

 D’où vient l’idée de monter un Major à Paris ?

On a crée le club d’Issy-les-Moulineaux en 1991. Et on a mis en place le Grand Prix d’Issy-les-Moulineaux il y a plus de 20 ans. C’est un tournoi qui a toujours eu une bonne cote : on avait des belles tables, des belles organisations. Quand je suis parti du club, il y a eu des présidents qui ont su prendre la suite, faire perdurer le club : Thomas Ponté, Emmanuel Gorgette, puis désormais Paul et Théo qui sont co-présidents. Et notre Grand Prix, au fil des années, avec nos jeunes du club qui partaient disputer des tournois à l’étranger, il y avait des renvois d’ascenseur, quelques étrangers qui venaient disputer notre Grand Prix et on commençait à nous demander « Pourquoi vous ne passez pas Major ? ». Mais notre gymnase (La Source à Issy-les-Moulineaux) était un peu petit et vieillot.

Et puis il y a eu un déclencheur ?

Il s’est passé deux choses : Théo (Modeste) et Paul (Naszaly, les jeunes devenus grands NDR) ont commencé à insister pour que le Grand Prix passe Major ; et puis le Major de Rochefort s’est arrêté (en Belgique, près de Namur, dernière édition en 2020 NDR), une place se libérait donc. Alors le club s’est lancé, on s’est mis à chercher un endroit.

Et là, vous trouvez un endroit magique ?

On a trouvé une salle exceptionnelle : la maison du handball, c’est le gymnase des équipes de France de handball. Il y avait de la moquette de partout, un écran géant… Il fallait voir les yeux des joueurs quand ils entraient dans la salle, c’était unique !

Cette première édition du Major a donc marqué les esprits ?

Oui, parce que c’était une belle salle mais surtout parce que nous étions dans une dimension sportive, dans le gymnase des champions du monde, champions d’Europe. Ca nous a offert des contacts au sein du milieu sportif avec lesquels j’échange régulièrement désormais et avec qui nous partageons des valeurs communes. J’ai eu des discussions avec Eric Beugnot (3 fois champion de France de basket, 212 sélection internationales NDR) sur le sens de porter le maillot de l’équipe de France, quelque soit le sport c’est une sensation et des émotions très particulières, c’est le summum. Nous sommes considérés comme un sport désormais.

Pourtant cette année, pas de maison du handball ?

Non, la location de la salle a coûté très cher au club d’Issy-les-Moulineaux. Mais nous sommes dans un très beau palais des sports cette année, à Maisons-Laffite, tout est à 5 minutes : les hôtels, les lieux pour se balader, la Seine est juste à côté, il y a un côté village olympique, l’année de Paris 2024 c’est super.

Du point de vue de la Fédération française, quelles retombées sont espérées ?

C’est un évènement qui participe au développement de la discipline bien sûr. Parce que nous avons là un outil pour médiatiser le football de table et ainsi rentrer dans les maisons des joueurs qui jouent entre potes. On touche les jeunes aussi puisque les boites de Subbuteo sont vendues en boutique. C’est donc une opportunité de faire entrer ces personnes dans le giron, dans un club ou une structure. Nous allons avoir des médias comme Le Parisien, Radio Sports, 90 Football, mais aussi Génération foot avec Denis Balbir et son fantastique réseau. Mais ça ne vient pas d’un coup, c’est un travail de fond depuis 2 ans que nous avons pu mener aussi avec Laurent Fournier, les opérations avec les clubs professionnels, notre réseau Linkedin auprès des décideurs… On a toujours reçu des contacts bienveillants

Et il y a une perspective concrète au bout qui peut faire boule de neige ?

Un tournoi comme celui-çi nous sert à la Fédération pour le dossier de candidature afin de recevoir la Coupe du monde 2026 de football de table, c’est un argument oui. Alors on n’est pas les seuls, mais on montre ce que nous savons faire déjà. La décision devrait être rendue bientôt, dans les prochaines semaines. Le mot-clé de toute cette histoire, c’est la ténacité : ce qui ne marche pas maintenant, peut marcher dans 1 an ou 2 ans ou plus, à condition de recommencer, de ne rien lâcher, c’est l’histoire de ceux qui n’ont pas toujours la réussite avec eux mais qui ne lâchent rien.

 Le mot clé c’est la ténacité, ce qui ne marche pas aujou mais dans 1 ans ou 2 ans. Ceux qui n’ont pas eu toujours eu la réussite.

Le film du tournoi Open :
1/16e de finale

En gras les joueurs qualifiés

C. Florès (Esp) vs J. Borg Bonaci (Mlt)
A. Peluso (Ita) vs M. Bolognino (Ita)
M. Ciccarelli (Ita) vs A. Donval (Fra)
W. Van den Houte (Bel) vs J. Balzan (Mlt)
S. Bartolo (Ita) vs S. Tsangouris (Gre)
J. Laurent (Bel) vs D. Gonzalez (Esp)
S. Ramos (Por) vs M. Lepri (Ita)
T. Modeste (Fra) vs F. Fedele (Ita)
S. Bari (Ita) vs A. Di Vincenzo (Ita)
F. Gasparini (Ita) vs L. Battista (Ita)
L. Ponthieux (Bel) vs F. Manfredelli (Ita)
S. Loureiro (Por) vs A. Di Maggio (Ita)
W. Haas (Aut) vs R. Lours (Fra)
F. Rouis (Fra) vs B. Golger (Bel)
F. Giaux (Bel) vs J-M. Amberny (Fra)
R. Grégoire (Bel) vs C. Dheur (Bel)

Le film du tournoi Open :
1/8e de finale

En gras les joueurs qualifiés

C. Florès vs A. Peluso ou M. Bolognino

M. Ciccarelli vs W. Van den Houte ou J. Balzan

S. Bartolo ou S. Tsangouris vs D. Gonzalez

P. Scheen vs S. Ramos ou M. Lepri ou T. Modeste ou F. Fedele

S. Bari ou A. Di Vincenzo vs L. Battista

L. Ponthieu ou F. Manfredelli vs A. Di Maggio

W. Haas ou R. Lours vs B. Golger

F. Giaux vs R. Grégoire ou C. Dheur

Le film du tournoi Open :
1/4 de finale

En gras les joueurs qualifiés

C. Florès vs M. Ciccarelli

D. Gonzalez vs P. Scheen

L. Battista vs A. Di Maggio

B. Golger vs F. Giaux

Le film du tournoi Open :
1/2 finale

En gras les joueurs qualifiés

C. Florès vs D. Gonzalez ou P. Scheen

L. Battista ou A. Di Maggio vs B. Golger

Le film du tournoi Open :
Finale

En gras les joueurs qualifiés

Carlos Florès (Esp) 6 – 4 Bessim Golger (Bel)

Carlos FLORÈS
Vainqueur du Major de Paris 2024